Rendez-vous lundi 15 h 00 à l’Eldorado, Saint-Pierre-d’Oléron,
pour la conférence hebdomadaire, ouverte à tous.
Abonnés : gratuit. Adhérents : 6 €. Non adhérents : 8 €
1/2 tarif pour les demandeurs d’emploi
Accès aux personnes à mobilité réduite

Dans son tour de la Voie Lactée, notre étoile le Soleil entraîne un cortège de planètes et leurs satellites, dont chacun est un monde à part, ainsi qu’une multitude de comètes et d’astéroïdes, qui nous rendent parfois visite… de loin, heureusement. Pour comprendre ce « système solaire » et sa formation, observer à l’aide des plus grands télescopes ne suffit pas.

Depuis 60 ans, les scientifiques envoient régulièrement « sur place » des sondes spatiales, de plus en plus performantes, équipées d’instruments développés par des équipes internationales et destinés à ausculter ces astres si divers.

Partons donc ensemble à la découverte des nuages de Vénus (1985), des lunes de Jupiter (1995), des anneaux de Saturne (2005), du noyau de la comète Tchouri (2014) ou d’un lac asséché sur Mars (2021) !
Quelles sont les questions qui mobilisent les planétologues ? Et qu’attendons-nous des périples en cours vers le Soleil, Mercure, certains astéroïdes… ou les objets situés au-delà de Pluton ?


Le paysage est un site, un patrimoine et un projet. Il est donc nature, histoire et aménagement. Les trois approches impliquent des réflexions profondes.


Quelles sont les relations entre les interventions de projet, le programme qui les déclenche et le territoire qui les accueille ? Comment l’activité humaine, agricole, économique, voire industrielle, participent-elles de l’idée de nature que porte le paysage ?

Quelle interaction entre notre histoire découverte dans l’épaisseur du territoire et la qualité paysagère des lieux que nous vivons ?

Aujourd’hui le paysage comme projet global est :
– associé ou confronté à la question de l’écologie
– réduit à des embellissements
– marginalisé dans les lieux emblématiques des parcs et jardins
Au travers des notions de prédation et de création, il est urgent d’élargir ce concept pour échapper aux poncifs qui l’accompagnent.


Indissociable de la vie de la troupe, dont elle connait mieux que quiconque le fonctionnement, les acteurs et les secrets, Aliette Martin nous livre ses souvenirs d’un demi-siècle de Comédie-Française, toute une vie de théâtre et de passion.
Aliette Martin a été engagée à la Comédie-Française par Pierre Dux pour s’occuper à ses côtés de la programmation. Nommée ensuite directrice de la coordination, puis directrice déléguée à la Programmation, de 1975 à 2017, elle a travaillé aux côtés de dix administrateurs successifs.

Elle a écrit ses souvenirs et nous les présente aujourd’hui dans son livre Ma Comédie française, Une histoire intime de la Maison de Molière.

« C’est le livre le plus inattendu, le plus savoureux, le plus amusant, le plus passionnant, le plus réjouissant, le plus enthousiaste, le plus drôle, le plus percutant, le plus insolent, le plus… intimiste qui ait été écrit sur la Comédie-Française. » Librairie théatrale.


La religion des Etrusques, peuple de l’Italie pré-romaine, a souvent été considérée comme mystérieuse. On reviendra sur cette idée de mystère à l’aide des dernières découvertes de l’archéologie.

Les Etrusques avaient élaboré des moyens de communiquer avec les dieux qui faisaient l’admiration des peuples voisins. Ainsi, les Romains pensaient que ces voisins étaient « les plus religieux des hommes ». Ils se vantaient en effet de savoir deviner la volonté des dieux. Ils passaient pour être des experts dans la connaissance des rites et spécialistes de la divination. Les devins étrusques consultaient le ciel, les entrailles des victimes de sacrifices pour connaître les intentions des dieux.

La religion imprégnait la conception du temps et de l’espace, la construction des villes, la distribution des terres, l’établissement des institutions, la production artistique. Le peuple étrusque nous sera présenté par ses rites, ses prêtres et ses croyances.


Dans l’histoire des luttes féministes, on connaît en général les « suffragettes » de la fin du 19e siècle, mobilisées pour arracher le droit de vote. À ce mouvement qu’on nomme parfois « première vague », on reconnait comme une lointaine mais magistrale grand-mère : Olympe de Gouges avec sa Déclaration des Droits de la Femme.

Pourtant, tout au long du 19e siècle, de nombreuses femmes, quelques hommes aussi, se sont battus pour les droits des femmes, pour leur égalité avec les hommes. Fanny Raoul, Jeanne Deroin, Pauline Roland, Eugénie Niboyet, Désirée Gay, Olympe Audouard, Paule Minck, André Léo, Maria Deraisme, Louise Michel pour n’en citer que quelques-unes, des ouvrières pour nombre d’entre elles, des socialistes, des révolutionnaires, méritent pourtant qu’on les réintègre dans l’histoire des luttes féministes.

C’est à la découverte de textes féministes mal connus, d’organisations, de combats que cette conférence vous invite.


Symboliquement décrite dans la mythologie, la régénération des tissus a été étudiée à partir du 18ème siècle par Abraham Trembley qui démontre la capacité de l’hydre à reconstituer deux organismes entiers lorsqu’elle est coupée en deux. Depuis, il est apparu que de nombreux organismes, mais pas l’être humain, sont capables de régénérer un membre après une blessure.

Chez l’Homme, les premières cellules souches identifiées et utilisées en thérapeutique ont été celles de la moelle osseuse. Ces dernières années ont vu un engouement croissant pour les cellules souches tant du point de vue de la recherche fondamentale que de l’espoir thérapeutique qu’elles laissent entrevoir.

L’objectif de cette conférence est de présenter les différents types de cellules souches et d’apporter un éclairage sur les avancées concernant leurs utilisations, leurs potentialités et leurs limites.


On présente souvent l’Athènes de l’époque classique comme la première société esclavagiste de l’histoire. De fait, le poids démographique de la population esclave y était considérable. Les esclaves étaient présents dans tous les secteurs de l’économie. La démocratie athénienne elle-même doit en partie son avènement à l’essor foudroyant de l’esclavage. Mais l’essentiel tient surtout à la centralité de l’institution esclavagiste dans l’imaginaire athénien.

Et si l’on considère que la Grèce ancienne est deux fois notre passé – le passé bien réel d’une grande partie de l’Europe, et son passé rêvé, soit une inépuisable source d’inspiration toujours susceptible de s’actualiser au cours de son histoire –, alors il faut aussi être sensible à la façon dont l’héritage esclavagiste antique ne cesse d’accompagner jusqu’à aujourd’hui, à la manière d’un membre absent, certains de ses legs les plus admirables.